Trek cordillere de Talamanca

8 et 9 juillet - Nous retrouvons tot le matin Andy, notre guide irlandais, Ariel et Lynette, des indiens Cabecar, qui vont nous emmener "deep in the jungle" pendant 2 jours.
Les premieres heures sont tranquilles. Nous decouvrons peu a peu la flore et la faune costaricienne. Emmanuelle prend contact avec Andy : "You know Elie Kakou ?" "It smeels like a flower..."


Mais au bout de 3 heures de marche, ca se gate. La boue est au rendez-vous, les pentes glissantes qui vont avec et l'environnement de plus en plus hostile. Arraignees, serpents, insectes volants et rampants en tous genres... Avec mon genou en bois (merci Jul !), je me vautre et ca devient complique, Emmanuelle aussi, a 2 doigts de se prendre un serpent dans sa chute, mais Ariel veille. Tel "Machette", il nous ouvre la voie, voit tout, sent tout et au bout de 6h nous arrivons enfin au camp, perche au-dessus du Rio Pacuare... Magnifico !!! Ici pas d'electricite, eau froide, mais au coeur de la nature !!!

Tout pres d'abandonner, souhaitant zapper le 2eme jour de marche, ils nous expliquent que c'est impossible. Pas d'autre issue... Andy says : "We have to walk !"
OK.... Une bonne poche de glace, un bon repas et au lit sous tente, berce par les bruits de la jungle et a peine inquiete par le gros snake tout noir de 3m de long qui rodait une heure avant autour de la tente !

Le lendemain, le genou va mieux, Manu est tres inquiete pour moi, mais elle va decouvrir mes ressources et moi les siennes !
C'est reparti pour 6h de marche en bordure du Pacuare. Le beau temps est la et nous allons au fil du chemin decouvrir des singes paresseux perches dans les arbres, d'incroyables papillons et des grenouilles de toutes les couleurs. Ariel nous emmene voir sa famille, totalement isolee a plusieurs heures de marche de la premiere piste. Incroyable depaysement...

Enfin, nous touchons au but. Manu finit en meilleure forme que moi, mais le chauffeur qui devait nous attendre a mis les voiles ! Il faudra encore patienter une heure pour retrouver le monde moderne. Ce fut bien eprouvant pour des marcheurs du dimanche comme nous, mais que ce fut bon !!!